Roxanne fait un rapport 4 mois après avoir donné naissance à son premier fils Mauro. Elle souffre de dépression postnatale et je reconnais des signes de syndrome de stress post-traumatique après un accouchement traumatisant et des signes d’épuisement parental. Physiquement, elle souffre de tensions musculaires, de douleurs dorsales, de palpitations cardiaques, de troubles du sommeil et d’épuisement. Elle se sent triste, effrayée et anxieuse. Des idées noires, la déception d’elle-même et une grande insécurité forment des nuages sombres sur sa jeune maternité.
D’une part, nous découvrons ensemble :
– Comment elle a fonctionné toute sa vie en mode combat/fuite
– Comment ils ont sombré dans un mépris mutuel : la mère et le bébé s’accrochant l’un à l’autre, Mauro pleurant beaucoup mais ne trouvant pas de lit pour son histoire, la mère étant trop épuisée pour le porter émotionnellement.
– Comment elle montre son amour à travers ses propres langages d’amour sous la forme d’une attention et d’une aide ciblées, exactement ce qu’elle désire et ne reçoit pas suffisamment de son environnement. Elle-même est du genre à “se donner à fond”, comme tant de mères.
– l’importance de l’auto-préservation et la différence avec l’auto-prise en charge : une fois que vous êtes dans le rouge, il ne sert à rien de “faire des choses agréables pour vous” parce que vous n’avez plus d’énergie pour cela. Vous ne pouvez pas vous permettre autre chose que de revenir à l’essentiel : le sommeil, le plein air, l’exercice physique et une alimentation saine.
– son propre rôle dans la relation tendue avec son mari Robby.
– comment et quand son enfant intérieur et son parent critique sont déclenchés et quels sont leurs besoins.
En revanche, grâce à la relaxation, à la respiration et à d’autres exercices de ressenti, Roxanne prend conscience d’elle-même et peut mieux détendre son corps. Mauro est envoyé chez un thérapeute pour bébés et ses parents apprennent à être un lit ferme pour lui. Elle apprend à dire “non”, à connaître ses limites et à rayer sa liste de choses à faire. Elle prévoit plus de repos pendant la journée, un réseau de soutien familial est organisé, ce qui réduit la charge qui pèse sur ses épaules. Elle apprend à établir un meilleur contact visuel et à discuter ouvertement de ce qu’elle ressent avec Robby.
Grâce à un travail physique, nous plongeons dans le monde de son subconscient, où les croyances limitantes et les croyances négatives de base sur la vie sont ajustées. Son expérience traumatisante de l’accouchement est également évoquée.
Après une année complète de conseil, elle atteint l’objectif personnel qu’elle s’était fixé pour ce parcours, à savoir “que son baromètre du bonheur soit supérieur à 50 %”. Au début, elle atteignait à peine 20 %, aujourd’hui elle est à 65 % 😊 Elle est beaucoup plus forte. Après la symbiose craintive entre Mauro et elle, un lien plus sûr commence à se tisser entre eux, ce qui permet à Mauro de s’éloigner plus facilement d’elle (“séparation”, comme ils l’appellent).
